lundi 29 mars 2010

PARLE PARLE JASE JASE 2010





Le samedi 20 mars dernier avait lieu la 5e édition du Colloque PARLE PARLE, JASE JASE. C'est sous le thème de l'innovation que la programmation de cette journée s'est dessinée. En passant par le web 2.0, l'événementiel, la télésérie Mirador, les communications internes ... les conférenciers, ont tour à tour su répondre aux attentes des participants. Du moins je l'espère ...

J'ai pu assister à 4 conférences seulement, soit celle de Michelle Blanc (Analyweb), de Cédric Orvoine (Ubisoft), de Renée-Claude Ménard (Cirque du Soleil) / Jean-François Dumas (Influence Communication) concernant les retombées de l'événement One Drop et celle maintenant en vedette un panel composé du co-auteur de la série Mirador, Daniel Thibault, Hugo Dumas, journaliste de La Presse et Bernard Motulsky, Titulaire de la Chaire de RP et communication marketing de l'UQAM.

D'entre toutes les conférences, c'est celle de Michelle Blanc que j'attendais ...
J'avais beaucoup entendu parler de cette femme, de son approche peu traditionnelle, de son côté vulgaire. Oui, vulgaire ou plutôt sans scrupule. Pour crier à des étudiants en RP que les relationnistes professionnels sont des "CHEAPS" à tue tête 3 fois plutôt qu'une, faut avoir du culot. Il faut savoir que Michelle ne serait jamais venue gratuitement si ce n'avait été d'avoir une audience exclusivement composée d'étudiants en RP. Pour l'avoir sinon, il faut payer ... et payer très cher. Seulement 28 étudiants étaient présents dans la salle pour profiter de ses bons conseils. Cette chance ne se présentera pas 2 fois.

En même temps, comme dit Miss Blanc, pour tous les autodidactes de ce monde, sachez que le contenu de sa conférence ne diffère pas d'un iotas de ce qui est écrit sur son site et sur son blogue. Pour faire bon usage du web 2.0 et des médias sociaux...il faut la lire. C'EST TOUT ! Donc avis à ceux qui sont débrouillards : Lisez et vous serez servis !

Personnellement, j'ai bien aimé la conférence. Surtout pour entendre madame Blanc répéter des choses que je sais déjà, mais que j'ai tendance à ne pas me rentrer dans la tête. Ça fait du bien de se faire répéter les choses parfois. Ça fini par faire son chemin dans notre cerveau.

Honnêtement, je pense que la conférence a été plus utile pour les néophytes que pour les plus avancés. Et c'était ça le but.

Autrement, j'ai particulièrement apprécié le débat des panélistes touchant la série Mirador. Discussion assez relevée entre journaliste, auteur et relationniste. C'était beau à voir...


Sinon, j'ai adoré m'impliquer dans le projet du Colloque PPJJ 2010 et espère être de la partie l'an prochain. Je suggère à tous les étudiant(e)s et jeunes professionnel(le)s de participer à cet événement, qui est sans conteste, le plus bel événement de réseautage et d'apprentissage en RP.

Longue vie au Colloque PARLE PARLE, JASE JASE !

lundi 8 mars 2010

Quand la cabane devient haut de gamme

Ah ben c'est raté ! Hé oui, j'ai loupé la chance de retourner m'empiffrer de plats sucrés et surtout de luxe signés Martin Picard à la Cabane à sucre au Pied de cochon. Le chef du PDC s'est offert un cadeau à l’hiver 2009 en achetant cette cabane à sucre dont il rêvait depuis longtemps. Au printemps 2009, il a ouvert la cabane pendant le mois de mars seulement du jeudi au dimanche.

Cette année en 2010, il y a eu ruée vers l’or. Même si ouverte de mars à mai, la cabane ne fournit plus. J’avais envoyé une demande de réservation au début de février, mais dès la fin février, on met signifiait que toutes les tables étaient prises jusqu’à la fermeture. Moi qui voulais fêter mon père là-bas… C’était la seule chose qu’il demandait pour ses 60 ans ! Imaginez ma déception.

Située à 45 minutes du centre-ville de Montréal, cette cabane réinventée nous plonge dans l'univers de Picard et de ses fantaisies culinaires inspirées des plats traditionnels de la saison des sucres. Dans un décor rustique, mais à la fois urbain, la faune du plateau (oui, en effet, peu de têtes grises à l'horizon) se vôtre dans les plats magnifiques mais ô combien soutenants. C'est qu'il faut arriver à jeun, croyez moi ! Si vous avez eu le malheur de manger un petit déjeuner avant d'y aller, vous ne serez jamais capable de suivre la cadence. Il faut comprendre que le chef nous réserve une douzaine de plats (de l'entrée au dessert).

Paradis de ceux qui n'en peuvent plus des cabanes à sucre de rougemont style «la Gouderelle» et compagnie, la cabane de Picard nous fait notamment se délecter avec sa soupe aux pois avec dés de foie gras poché, son omelette au maquereau fumé, ses oreilles de Christ fines et délectables, ses makis au foie gras et au homard, ses magrets de canard laqués au sirop d'érable sur fèves au lard, etc. Oui oui, vous avez bien lu. L'imaginaire de Picard n'a pas de limite quand il s'agit de mélanger, gras, sucre et mets traditionnels de la cabane à sucre.

Alors, petit conseil pour vous qui êtes tenté par l’expérience gastronomique : Réservez d’avance … vraiment d’avance et ... bonne chance.

jeudi 4 mars 2010

mica quoi ?


Quel choc j'ai eu quand j'ai vu la vidéo "Golden Phone" ...Heu... Super bonne toune, bon beat, un style qui déchire, un vidéoclip absolument éclaté et original !!! Mais LA question : Qui sont ces enfants qui font de l'aussi bonne musique, me suis-dis ???

Un ami avais envoyé à moi et mon chum la vidéo youtube de cette chanson et j'ai craqué pour ce band. Mon dieu que ça me fait du bien quand je découvre un nouveau groupe à écouter. Enfin j'ai quelque chose de nouveau à me mettre dans les oreilles. J'en ai parfois marre d'écouter les mêmes bands, les mêmes chansons dans mon ipod et parfois paresseuse de me mettre à jour musicalement parlant.

Et quand je réussi à trouver un nouveau band qui me fait tripper, j'aime bien le faire connaître à tout le monde. Alors ... avant d'écouter, un peu d'information...

La tête derrière le groupe est en fait une fille de Surrey en Angleterre. Auteure compositeure interprète et multi instrumentiste, Mica Levi mélange avec un talent immense divers style musicaux, du hip hop au rock travaillant des mélodies avec beaucoup de finesse. Complètement flyée, la musique de Mlle Levi tombe dans la pop expérimentale (c'est pas moi qui le dit, c'est elle)

Un peu originale, elle va jusqu'à créer ses propres instruments dont le Chu (nom qu'elle lui a donné), qui est en fait une sorte de guitare. Archi talentueuse, elle a étudié notamment le violon et le violon alto dans des écoles d'arts de Londres et après les années d'école elle a cumulé expérience sur expérience dans les clubs comme DJ et MC. Je suis complètement en admiration devant elle.

Le premier album de Micachu «Jewellery» a été lancé au printemps 2009 sous l'étiquette Rough Trade Records. Je conseille à tous de l'acheter.

Ah oui ! Une recommandation ... À écouter en même temps qu'on lit le livre un roman français de Frédéric Begbeider, un roman qui m'a personnellement charmée. Le rythme et le style d'écriture, la folie dans la tête de Begbeider, le retour dans l'enfance s'allie avec la même folie, la même jeunesse, le rythme de la musique de Micachu. C'est la première fois que je vie ce genre de sensation, soit d'avoir l'impression qu'un groupe et un livre se marie parfaitement. Encore aujourd'hui quand j'écoute ce groupe, j'ai des images ou des souvenirs du livre qui viennent m'habiter. C'est vraiment agréable en fait !